Selon son utilisation en construction, le bois est exposé à différentes situations. Il est donc amené à rencontrer divers risques biologiques pouvant causer sa dégradation. La norme NF EN 335-1 définit 5 classes d’emploi selon leur résistance naturelle à l’humidité et face facteurs biologiques comme les champignons ou les insectes.
Classe d'emploi | Situation du bois | Emploi du bois | Essence de bois résistant naturellement |
1 | Bois en milieu toujours sec. Aucun contact avec l’eau. Humidité : < 20 % | Utilisation intérieure uniquement : menuiseries intérieures, parquets | Sapin, épicéa |
2 | Bois abrité des intempéries et de l’humidité. Contacts occasionnels avec l’eau | Charpentes, ossatures, planchers, poteaux abrités | Chêne rouge d’Amérique, Orme, Framiré |
3 | Bois d’extérieur, hors sol. Tolère des contacts fréquents avec l’eau, sans rétention de l’eau | Menuiseries extérieures, bardages, pièces soumises à la pluie | Pin sylvestre, mélèze, douglas |
4 | Bois au contact du sol ou de l’eau douce. Contacts permanents avec l’humidité | Lames de terrasses, balcons, coursives | Châtaignier, iroko, teck |
5 | Bois immergé. Contacts permanent avec l’eau de mer | Pontons, piliers en mer | Azobé, ipé, basralocus |
Pour résister plus efficacement à ces différentes situations, le bois peut être traité pour augmenter sa résistance à l’humidité et face aux champignons et insectes. Le traitement autoclave ou encore le lasurage sont notamment des techniques pour améliorer la résistance d’une essence de bois.
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